Article paru dans l'Est Républicain le 16
octobre 2004 en page
Vosges
Christian
Poncelet : « dégoûté » Le 12 octobre, l'avocat du groupe allemand repreneur potentiel a reçu,
sous forme de simple lettre, un courrier du groupe Matussière, datée
du... 5 octobre ! Cette fois, le propriétaire repoussait la
possibilité d'une reprise éventuelle de l'usine de Rambervillers au 31
décembre.
Devant une telle succession de nouveaux délais, on comprend la
lassitude des candidats à la reprise : « Ils renoncent »,
commente Christian Poncelet, « car le groupe leur demande encore
des précisions concernant leur projet, et reporte sans cesse sa décision
de vendre. J'ai longtemps espéré que mes démarches aboutiraient mais
nous sommes en face de responsables d'entreprise qui n'ont aucun sens
humain. D'emblée, ils avaient l'intention de fermer l'usine, plutôt
que de la vendre, car la concurrence pouvait les gêner. Lenk était prêt
à reprendre tout de suite. Il avait déjà des commandes. Sur mon
insistance, le repreneur a attendu et répondu aux questions
successivement posées. Aucun recours en justice n'est possible : on est
confronté au droit de propriété. J'ai cherché, en vain, à joindre
les administrateurs judiciaires. Je suis profondément déçu et écoeuré
d'une telle attitude. »
J. -P. V . |
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