Article paru dans l'Est Républicain le 03
juin 2004 en page Vosges
Exaspérés d'incertitude, 70 salariés ont manifesté hier leur soutien au délégué du personnel convoqué à la gendarmerie de Rambervillers à la suite des incidents du 26 mai. Le plan social sera-t-il réalisé, les primes promises seront-elles versées ? L'usine est-elle à vendre ? Que doit faire le personnel : rester ou chercher un emploi ailleurs ? Faute de pouvoir obtenir une réponse de la direction à ces questions, les syndicalistes de Matussière ont laissé exploser leur colère, mercredi. Lors du « comité de suivi » qui se tenait dans l'ancien collège de Rambervillers, Jean-Christophe Capdet, délégué syndical et délégué du personnel CGT, a interpellé les dirigeants. Ceux-ci déclarant n'être pas encore prêts pour fournir les assurances demandées, le représentant des salariés a crié leur impatience et leur exaspération. Plainte A 9 h 30, des salariés pénètrent en nombre dans la gendarmerie. Ils investissent les couloirs, s'inquiètent du sort de leur représentant. Fâcheuse coïncidence Cette convocation à la gendarmerie est survenue le même jour que la visite des candidats à la reprise. Une coïncidence pour le moins fâcheuse. Les manifestants, Dieu merci, se sont séparés sans le moindre incident. J. -P.V.
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