Article paru dans l'Est Républicain en page Vosges
(30/01/04)
Au troisième étage, Gérard Longuet, Daniel Gremillet, Gérard Cherpion et Pierre Sachot les attendaient. « Nous sommes persuadés que l'entreprise peut vivre et nous allons vous expliquer pourquoi », attaque d'emblée Yannick Marquis, secrétaire du CE de l'unité de Rambervillers. « Le 6 janvier, nous avons appris la fermeture du site de Rambervillers. Nous avons immédiatement érigé un barrage filtrant sur le site et avons réuni le personnel. Nous avons décidé de maintenir l'activité. Les déchets peuvent être traités dans leur intégralité, ce qui n'est pas fait à l'heure actuelle. Un plan avait été lancé pour prendre contact avec des sociétés d'autoroute afin de le mélanger au goudron pour faire les revêtements. Cela pourrait rapporter 7,60 € par tonne alors que cela coûte actuellement à l'entreprise 91,76 € la tonne. Nous avons aussi 200 personnes qualifiées avec une moyenne d'âge de 40 ans et trois machines en état de marche ». De son côté, Gérard Longuet a déclaré être satisfait de l'attitude de l'ensemble du personnel. « C'est une bataille de longue haleine. Le tout est de trouver un repreneur. Peut-être même plusieurs comme on l'a vu pour les papeteries Mougeot. Il y a une machine à coller qui pourrait intéresser des opérateurs industriels. Il y a des hommes, le site, les machines, si nous trouvons un repreneur l'argent ne sera pas un problème. Le département et la région seront là ». Un bureau d'expertise sollicité par le CE doit rendre son rapport le 10 février. La semaine suivante, les élus se rendront sur le site. L'important, comme l'a souligné Gérard Longuet, « c'est d'installer un climat de confiance et de transparence ». |
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